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Stop à la pêche UE au Sahara Occidental



Dadach: le statut avancé porte atteinte aux droits du peuple sahraoui
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Lors de sa visite à Santa Cruz de Tenerife, le prix Rafto des Droits de l'homme a durement critiqué les investissements européens au Sahara Occidental à travers du Gouvernement Canarien, ils sont "irresponsables et lamentables".
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Le service de communication sahraoui des canaries (SCSC) a eu l’opportunité de s’entretenir récemment avec Sidi Mhamed Daddach, connu comme le "Nelson Mandela" sahraoui et récompensé du prix Rafto des droits de l’Homme.

Dans l’entretien, Daddach a critiqué durement la politique economique que deploit l’Union Européenne à l’égard du Maroc à travers dudit Statut Avancé et des investissements prévus pour ce pays à travers le gouvernement canarien.

Comme il a été mentionné en d’autres occasions, le Statut Avancé qui est négocié entre l’UE et le Maroc ne fait aucune mention de l’exclusion du Sahara Occidental. En ce sens, Daddach a déclaré à SCSC que « pour nous c’est un statut illégal parce qu’il porte clairement atteinte aux droits du peuple sahraoui et lèse la souveraineté du territoire du Sahara Occidental. Par conséquent je le considère comme nul, parce qu’il ne respecte pas le droit international. L’Europe ne peut permettre le vol et la spoliation permanents des richesses de notre territoire ».

Comme on se souvient, au mois de décembre, le président de la RASD, Mhamed Abdelaziz, a rencontré la Commissaire des Relations Extérieures de l'Union Européenne, Benita Ferrero-Waldner. M. Abdelaziz a exposé à MM. Ferrero-Waldner que « de la même manière que, dans l’accord de libre-échange avec le Maroc les États-Unis ont exclu expressément le territoire du Sahara Occidental, parce que son occupation n’est pas reconnue par le droit international, l’union européenne doit agir de façon similaire durant ses négociations autour d’un statut avancé avec le Maroc. »

De la même manière, M. Daddach a exprimé son rejet le plus absolu des plans du Gouvernement Canarien de réaliser des investissements des fonds de l'UE dans les territoires occupés par le Maroc. "N'importe quel investissement dans les zones occupées", a déclaré Daddach, "ne fait que perpétuer l'affrontement entre le Front Polisario et le Maroc sur le long conflit du Sahara Occidental. Il me semble que c'est une décision irresponsable et lamentable". Il a ajouté que "le Gouvernement des Canaries devrait corriger ce type de comportement. »

Pour télécharger l’entretien complet (en espagnol, 149KB)



    

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Depuis 1975, trois quarts du territoire du Sahara Occidental sont occupés par le Maroc. Une grande partie de la population originale vit encore dans des campements de réfugiés en Algérie. Ceux qui restaient dans leur pays originaire, sont subis aux violations graves des droits de l'homme, perpétrées par l'occupant marocain. Depuis plus de 40 ans les Sahraouis attendent l'exercice de leur droit légitime à l'autodétermination.
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